Négociation de l’enjeu d’apprentissage et niveaux de l’analyse didactique

Ces troisièmes journées de didactique comparée ont engagé le travail sur la base de protocoles d’observation, qui ont été proposés aux participants, pour qu’ils les travaillent par avance et durant les journées autour de deux questions :

  • 1) Les moyens par lesquels les professeurs et les élèves négocient l’enjeu d’apprentissage des séances d’étude ;
  • 2) La détermination des niveaux de l’analyse didactique et la place, en regard des analyses didactiques, des disciplines contributives : sociologie, éthologie, psychologie sociale, ergonomie, linguistique, psychologie, pragmatique.

Nous avions prévu un travail approfondi sur des corpus de manière à spécifier et à éprouver les deux questions posées. Les travaux de groupes devaient permettre d’avancer sur la première question, le travail en plénière permettant quant à lui d’élucider la seconde.

Nous avions prévu dans un premier temps une présentation d’une demi-heure (en plénière) des proposants des corpus (Jean-Paul Bernié, Alain Mercier, Gérard Sensevy, Andrée Tiberghien) de manière à dégager

  • 1) les problématiques dans lesquelles ces corpus sont élaborés et étudiés, la place des concepts spécifiquement didactiques par rapport à ceux des disciplines contributives, ainsi que les résultats obtenus;
  • 2) les enjeux de savoir identifiés.

[Ces deux aspects ne devaient pas nécessairement être distingués dans les présentations, ils devaient simplement être présents tous les deux].

Dans un deuxième temps, nous avions prévu un travail en groupes permettant à chaque participant de s’intéresser à deux corpus successivement. Les interventions devaient porter

  • 1) sur l’espace des décisions du professeur;
  • 2) sur les situations investies par les élèves.

Les proposants des corpus ont participé aux travaux de groupe de manière à pouvoir servir de ressources pour les groupes en cas de demande de complément d’information sur les corpus, mais leur rôle aura plutôt été celui d’observateur. Ils devaient recueillir les données leur permettant d’intervenir en plénière le mardi après midi pour mettre en perspective les travaux des groupes suivant les deux questions centrales des journées (rappelées plus haut).

Le dernier temps de travail (en plénière) a débuté par les comptes-rendus rapides des proposants des corpus, de manière à dégager ce qui, dans le travail des groupes, avait permis d’avancer sur les contributions des différentes analyses, didactiques ou non didactiques, à l’étude des phénomènes sous-jacents au protocole étudié.